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mardi 11 février 2014

Comment nettoyer ses traces sur internet




 Big Web is watching you !


Qui de nos jours ne se renseigne pas sur le net au sujet d’une entreprise ou d’une personne ?
Que vous souhaitiez postuler dans une nouvelle société ou que vous vous prépariez à analyser la candidature d’un nouveau collaborateur ou encore que vous cherchiez des informations sur un futur client ou un fournisseur, la tentation est si grande que vous êtes de plus en plus nombreux a effectué des recherches préalables à tout contact et tirer des conclusions en fonction de ce que vous découvrez…

L’identité numérique est devenue d’une importance prépondérante et fait partie intégrante du profil général de la personne ou de l’entreprise au même niveau que l’identité dans le monde matériel.
Loin d’être un phénomène de mode ou une obsession de geeks psychopathes, Monsieur et Madame Toulemonde soignent dorénavant leur profil virtuel et veillent à leur e-réputation.
Comme il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver et de savoir comment rectifier une image qui laisse à désirer, de plus en plus nombreux sont ceux qui choisissent de faire appel à des sociétés spécialisées (CEEMEE.fr, PHEME, REPUTATION SQUAD…) qui garantissent une quasi virginité virtuelle, du moins une image « fréquentable »…

Bien sûr, on ne le répétera assez, mieux vaut prévenir que guérir et tourner 7 fois ses doigts au-dessus du clavier avant de diffuser quoique ce soit qu’on puisse regretter par la suite.
Bien sûr, il ne faut pas hésiter à restreindre la diffusion de ses informations et de ses commentaires.

75% des utilisateurs de Facebook usent de la « privatisation » de leur profil ce qui démontre bien que le message passe et que la protection de la vie personnelle sur les réseaux sociaux rentre dans les mœurs.
Un nombre croissant d’internautes n’hésitent pas à « googoliser » ses noms et prénoms pour avoir une vision de son image…


Damned, je suis porteur de négatif ?

Un jour, vous vous prêtez au jeu et vous tapez votre nom dans un moteur de recherche.
En parcourant la liste des résultats, vous devenez livide, votre front se couvre d’une sueur glacé et votre cœur manque de s’arrêter net dans votre cage thoracique oppressée…
Vous aviez oublié ces messages, ces commentaires déposés il y a des années mais qui à la relecture vous desservent ! Le net n’a pas oublié, lui,  et vous renvoi malicieusement  à vos moments d’égarement…

Pas de panique, il y a différents moyens d’effacer vos bévues…


Vous avez renseigné divers profils sur des sites variés que vous pensiez utilisés.

Résultats, vous êtes éparpillés aux quatre coins de la Toile sans cohérence et vos informations personnelles sont totalement obsolètes.

Pensez donc à supprimer les profils sur les sites que vous n’utilisez plus.

Si vous vous êtes répandus en commentaires ou interventions, procédez de même : supprimer votre profil !
Mais faites attention tout de même, supprimer un profil n’est pas toujours efficace et un changement de pseudo peut vous garantir un meilleur anonymat. 

N’hésitez pas à contacter les modérateurs des forums de discussion sur lesquels vous retrouvez vos traces, ils se chargeront de faire disparaître vos messages.

Si vous vous êtes inscrits sur plusieurs sites au gré de coups de tête ou de sollicitations intempestives, par exemple de recherche d’emploi, votre image générale peut apparaitre datant de différents moments et manquant donc de cohérence.

Privilégiez 4 ou 5 sites vraiment adaptés à votre démarche et ayez un profil mis à jours très régulièrement. Il doit être complet sans trop en dévoiler non plus.

 Contrôlez les informations que vous mettez à disposition : sont-elles utiles à la poursuite de votre objectif ?

Pour le reste : supprimez votre présence sans état d’âme. Il en va du web comme de tant d’autres choses : une bonne image, efficace, ne provient pas d’une multiplication de présences anarchiques…
Occuper le terrain, oui, le squatter, non !


Jusque-là, vous constatez que la maîtrise de votre profil est possible même s’il va vous demander du temps et de la patience.

Tout cela peut s’avérer plus délicat et mettre vos nerfs à rude épreuve si vous tombez sur des mauvais coucheurs du net ou des abonnés absents.
Vous pouvez en effet vous retrouvez aux prises avec un administrateur de site qui ne daigne pas répondre à votre demande de suppression de traces ou encore à celui qui refusera tout net !
Une société de gestion de votre image pourra vous être d’un grand secours et peser de son poids pour vous aider à faire rectifier les traces litigieuses.

Si vous souhaitez œuvrer par vous-même, appuyez-vous sur la loi.
En effet, la loi 78-17 du 6 janvier 1978, modifiée par la loi 2004-80 du 6 août 20042  prise en son article 38 est on ne peut plus clair  « Toute personne physique a le droit de s’opposer, pour des motifs légitimes, à ce que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement. »
Toujours dans la même loi, référez-vous à l’article 40 qui stipule que   «Toute personne physique justifiant de son identité peut exiger du responsable d’un traitement que soient, selon les cas, rectifiées, complétées, mises à jour, verrouillées
ou effacées les données à caractère personnel la concernant, qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ».

Ces textes vous permettront d’étayer vos demandes envers un administrateur réfractaire de site.
Si vous n’obtenez toujours pas gain de cause, appelez la cavalerie à la rescousse, sollicitez la CNIL !

Si vous ne connaissez pas l’identité du propriétaire d’un site possédant son nom de domaine, recherchez-le sur le « WHO IS ». Il s’agit d’une base de données qui vous permettra de retrouver le propriétaire d’un site en partant du nom de domaine.

Exemple d’accès WHOIS : http://www.whois-raynette.fr/


Construire son identité numérique pour mieux la maîtriser.

Si nettoyer ses traces sur la Toile est une action importante pour obtenir une bonne image, ne perdez pas de vue que vous avez la possibilité de construire votre identité, conforme au portrait que vous souhaitez diffuser.

Quelle meilleure vitrine pour communiquer sur vos compétences et vos qualités que de les exposer sur votre blog en offrant aux lecteurs un contenu orienté vers votre objectif (professionnel, activité…) ou encore de profiter de la souplesse des sites collaboratifs qui vous offrent une réelle tribune d’expression ?

Soyez présent, avec intelligence et à-propos, participez, commentez avec pertinence, entrez en contact avec vos alter-egos.

Soyez visible, oui !! Mais soyez visible en positif, privilégiez la qualité de votre présence et de vos interventions à la quantité.



vendredi 7 février 2014

Méditation au travail : savoir faire une pause.




Vous vous sentez fatigué, stressé, le mal-être vous gagne… être salarié n’est pas de tout repos par les temps qui courent et une trop forte pression peut mener à plus ou moins long terme à la perte d’efficacité ou – bien plus redoutable ! –  sur la voie du burn out.
Vous avez bien conscience de votre épuisement mais vous ne savez pas comment procéder pour aider la tension à redescendre d’un cran et cesser de  courir après vous ne savez même plus trop quoi.
Cet état mine votre vie professionnelle et commence à déteindre sur votre vie personnelle ?
Il est grand temps de vous ancrer de nouveau dans le présent, de vous le réapproprier !
Avez-vous songé à introduire un peu de respiration et d’apaisement dans vos journées ?
Avez-vous pensé à la méditation de pleine conscience et aux bienfaits qu’elle peut vous apporter dans votre quotidien trépidant ? 
Méditation de pleine conscience, je vois déjà quelques sourcils se froncer et une moue dubitative se dessiner sur certaines lèvres.

Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas besoin de vous raser le crâne, de vous vêtir d’une robe orange, d’exceller dans l’art de vous assoir dans la position du lotus (et de vous déplier dans le sens inverse)  et encore moins nécessité de vous exiler quelques années dans le silence d’un monastère. 
Cette méditation est une version laïque et rendue accessible à nos esprits occidentaux de la méditation d’inspiration religieuse. Bien qu’elle puise sa source dans la pratique méditative bouddhiste,  il n’est point besoin d’en épouser les aspects religieux ce qui la rend accessible à toute personne quelle que soit ses convictions personnelles.
La méditation de pleine conscience n’est pas la panacée et la réponse miraculeuse à tous les maux du travail et de la vie moderne mais elle peut vous apporter quelques clés pour mieux dépasser les périodes difficiles que nous traversons tous un jour ou l’autre.

La science s’est penchée sur les effets de la méditation et après avoir fait ses preuves dans le monde thérapeutique, elle commence à être déclinée et proposée  dans le monde scolaire et dans les entreprises.
Outre ses effets sur le bien-être en général et la préservation de l’équilibre émotionnel, son champ d’action s’étend jusqu’à la gestion du stress.
Si la pratique améliore la concentration, apaise les tensions et favorise la créativité, il serait réducteur de placer la méditation de pleine conscience au simple rang d’un outil de gain de productivité.
Ce serait oublier purement et simplement que méditer peut redonner du sens lorsque tout autour de nous semble en perdre.
Le principe est simple. Il nous faut apprendre ou réapprendre à ralentir, à prendre des pauses, à nous couper du monde extérieur pour nous connecter à notre monde interne et à l’instant présent.
Cette simple cassure dans le cours d’une journée tumultueuse nous aide à clarifier notre ressenti et nos émotions.
Véritable hygiène de vie, la pratique de la méditation de pleine conscience ne demande qu’une seule chose pour être efficace : la régularité !

Prenons donc un cobaye pour illustrer notre propos…
Voici M. Jenfaitro.
M. Jenfaitro est ce qu’on appelle un bourreau de travail : toujours sur le pont, il est obnubilé. Toute sa vie se déroule sur un mode de pleine vitesse. Il est sans cesse presser, il court après le temps. Résultat, même en famille il ne peut se départir de ce défaut : il mange vite, il trépigne dès que le rythme retombe, une simple balade prend des tours de marathon. Il ne sait plus profiter, il est pris dans le cercle vicieux de la rapidité dans tout ce qu’il vit. Même ses pauses n’en sont pas : il suspend ce qu’il faisait pour vérifier ses mails, son smartphone ou se mettre brièvement sur un autre sujet. 
Stop,  M. Jenfaitro, vous allez finir par exploser !
D’ailleurs, M. Jenfaitro est stressé, famille et amis lui ont fait remarquer son incapacité chronique à lâcher prise ne serait-ce qu’un moment.  Lui-même en convient, il lui semble qu’il s’est perdu dans tout ce tumulte. Il a besoin de se retrouver, de renouer avec lui-même.
Il va devoir lutter contre ses penchants et se faire à cette idée : il doit ralentir la cadence régulièrement dans la journée et apprendre à s’octroyer des pauses  salutaires sans fausse culpabilité.
Voici ce que nous pouvons proposer à ce brave homme pour avancer dans un chemin plus serein…
Le premier exercice est d’une simplicité extrême.
M. Jenfaitro va s’octroyer quelques minutes dans la journée où il va se concentrer sur son souffle.
Les yeux fermés, le dos droit, avec un léger sourire bienveillant sur ses lèvres, il va juste prendre conscience de la façon dont il respire.  
Comment l’air entre-t-il et sort-il de son corps ? 
Peut-il facilement sentir le mouvement de sa poitrine à chaque respiration ?
Est-ce plutôt son ventre qui est sollicité ?
A-t-il d’autres sensations ?
 Il ne devra rien forcer, rien vouloir modifier, il n’aura qu’à prendre conscience de ce qui est, simplement, en lui, être pleinement présent à ce moment. Il sera dans un état de vigilance envers sa respiration, ce phénomène vital qu’il oublie habituellement de considérer. Il va entendre les battements de son cœur, habiter son corps en suivant le flux d’air. Quelques pensées  vont s’inviter et s’agiter dans son esprit. Il va les regarder aller et venir, telle la vague sur le sable puis il va retourner à l’écoute de sa respiration. La seule chose qui importe vraiment pendant ce temps de pause est de respirer et d’en avoir conscience pleinement.

Si M. Jenfaitro ne peut s’isoler, il peut favorablement poser son regard sur tout autre chose que ce qu’il faisait (la fenêtre, une plante verte, la bonbonne d’eau potable…) et  prendre conscience de lui le temps d’une dizaine de respiration.
Avoir conscience de soi nous réinscrit en tant qu’individu unique et pleinement vivant dans le quotidien. Si les choses ne changent pas autour de M. Jenfaitro, lui, a la capacité d’être conscient de son unicité.

Testez cet exercice très simple pendant une ou deux semaines et vous constaterez combien vous gagnerez en conscience de vous-même et en détente.
Vous serez alors prêt à vous engager dans une pratique qui apportera un supplément indéniable à votre existence.

Pour aller plus loin, il existe des ateliers de pratique de méditation de pleine conscience et divers ouvrages pratiques.

Sélection non exhaustive :



« Méditer pour ne plus stresser : Trouver la sérénité, une méthode pour se sentir bien » de  Mark Williams et Danny Penman, 2013.

http://www.meditez.com/  le site de la psychologue clinicienne, psychothérapeute et chercheuse  Jeanne Siaud-Facchin.









jeudi 6 février 2014

L'entreprise de la semaine : Caminando online, spécialiste de l'orientation professionnelle


Choisir son orientation professionnelle sans se tromper n’est pas une chose aisée.

Entre les errances possibles, les « on dit que », les conseils plus ou moins avisés, vous pouvez facilement vous fourvoyer dans une mauvaise voie ou – pire - dans une impasse dont il sera bien difficile de sortir.

 Forte de ces constatations et devant les demandes qui m’ont été adressées à ce sujet, je me suis penchée sur les différentes propositions d’accompagnement disponibles sur le marché.

 Outre les cabinets physiques qui proposent ce type de prestations, j’ai été séduite par une solution innovante qui répond au besoin de maîtrise du temps et d’efficience que nous recherchons tous.

 CAMINANDO ONLINE, c’est un accompagnement à distance qui offre l’efficacité et les garanties du « 100% en face à face » tout en permettant de la souplesse dans la mise en place de la démarche, dans la réalisation et dans le suivi

 Bilan d’orientation (diagnostic personnalisé, orientation scolaire ou professionnelle), outils de recherches d’emploi et de stage, préparation à la bonne utilisation de ceux-ci, CAMINANDO ONLINE a la capacité d’accompagner chacun dans son cheminement pour se révéler à lui-même.

 

Merci à Marie-Ange DEBACKERE, la dynamique  fondatrice de CAMINANDO ONLINE, qui a bien voulume consacrer un peu de son temps pour répondre àmes questions sur l’essence de sa démarche…

 

Pourquoi CAMINANDO ONLINE ? Pourquoi le sujet de l’épanouissement personnel et professionnel ?

Nous passons un minimum d’ 1/3 de notre temps au travail, sans compter les sollicitations professionnelles les soirs et les week-ends via nos chers outils de communication !

Si ce temps n'est pas utilisé à renforcer l'estime de soi et l'épanouissement personnel, la vie dans sa totalité peut s'en trouver affectée dans la mesure où les autres "domaines de vie" doivent compenser ce manque au travail, ce qui n'est pas toujours le cas.

 

 

Que représente la profession dans l’équilibre de vie d’une personne ?

L'idéal serait que l'exercice du métier concourt réellement à l'équilibre de l'individu et que les 3 pieds du "trépied de la vie" (vie professionnelle, vie familiale/de couple et vie sociale) soient à la même longueur !

Pour cela, il ne faut pas choisir son métier ni même la structure dans laquelle nous l’exerçons au hasard...les jobs dits "alimentaires" sont à proscrire ou à limiter à un temps donné.

 

 

Un bilan en ligne, n’est-ce pas paradoxal pour un sujet qui touche autant l’humain ?

Le bilan en ligne peut paraître en effet déshumanisé mais il renforce au contraire la neutralité et n'empêche pas le candidat de réagir à chaque étape, car le contact reste permanent.

Il permet à chacun, en France, de répondre à un besoin urgent, pour les scolaires qui doivent rendre leur voeux d'orientation par exemple ou pour les salariés peu disponibles d'organiser leurs étapes de bilan à leur convenance. La passation des tests en ligne est réalisable 24h sur 24 et les rendez-vous peuvent avoir lieu le soir ou le week-end.

 

 

Envie de tester ce service ?

Site web : http://www.caminando-online.fr/index.htm




lundi 3 février 2014

Management : la recette pour reprendre une équipe avec succès



Reprendre une nouvelle équipe est une situation classique en management.
Le plus grand écueil auquel le nouveau manager va se retrouver confronté est représenté par les fantômes du passé.
Qu’elle soit vécue comme positive ou négative, l’ombre de l’ancien, de l’avant, va être omniprésente et parasiter le présent. 
Comme le dit l’adage « on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on gagne ». Le ton est donné !
La reprise sera forcément délicate et la rater pourrait avoir pour fâcheuse conséquence de perturber durablement voire même de démotiver une équipe qui serait pourtant dans des dispositions favorables. 
N’oubliez pas que vous n’avez qu’une seule occasion de faire bonne impression !
Le premier contact entre le manager et l’équipe est donc primordial et va conditionner le futur du tandem.

Alors, autant ne pas se prendre les pieds dans le tapis… de peur de perdre toute crédibilité.
Or, c’est bien là que vous allez avoir le plus à faire : être rapidement crédible aux yeux de vos collaborateurs.
Car consciemment ou non, ils vont vous tester et vous juger.

Anti-règles de management du repreneur d’équipe :

1) Penser que vous êtes le messie et que tout le monde n’attend que vous.

2) Ecouter les ragots et les indélicatesses proférés sur les uns par les autres et y apporter une foi aveugle.

3) Vouloir tout modifier, tous bousculer dans le mois de votre arrivée. Avec vous, le déluge…

4) Vanter les mérites de votre ancienne équipe, la larme à l’œil. Ils étaient beaux, ils étaient bons. Retournez les voir définitivement, ce sera plus simple !

5) Monter en épingle tout ce qui est mal fait. No comment…

6) Déboulonner sauvagement le manager précédent. Préparez le discours de votre propre déboulonnage tant que vous y êtes…


Après la galerie des horreurs, passons aux choses positives, aux conseils – simples – qui vous aideront à partir sur de bonnes bases avec votre nouvelle équipe…

Règles positives de management du repreneur d’équipe :

1) Réunir sa nouvelle équipe et lui exprimer sa satisfaction d’être là. Ne soyez pas non plus trop volubile dans vos propos, vous ne la connaissez pas, elle ne vous connait pas encore, vous ne devez pas faire étalage de flatteries qui seraient prise comme une basse manœuvre pour se « les mettre dans la poche ».

2) Annoncer ce qui va se passer dans les semaines à venir. Ne voyez pas trop loin, un plan sur 1 à 2 mois est bien suffisant pour une première approche.

3) Aller sur le terrain, au plus près des collaborateurs.  Pour être crédible, vous devez savoir de quoi vous parlez. Rencontrez chacun individuellement, sachez qui ils sont, leurs parcours, ce qu’ils font, les contraintes des postes, les points positifs, ce qu’il reste à améliorer. Un collaborateur n’apportera que peu de crédit à son manager si celui-ci reste enfermé dans son bureau, coupé de la réalité de l’équipe.

4) Ecouter impartialement et dans un souci d’égalité chaque collaborateur. Pas de favoritisme ou d’a priori. Reportez-vous au point 2 des anti-règles de management.

5) Faire un retour de l’observation du fonctionnement lors d’une nouvelle réunion avec l’équipe. Restez-en aux faits, à vos observations et n’émettez aucun jugement de valeur. Vos collaborateurs doivent se sentir compris dans leurs difficultés, leurs contraintes mais sans omettre les réussites et les succès.

6) Annoncer la suite des événements. Parlez de ce que vous envisagez de mettre en place, des premiers objectifs et des moyens pour les remplir. Soyez sincères et concrets,  ce n’est pas le moment de « jeter de la poudre aux yeux » et de risquer de décevoir l’équipe. Expliquez en quoi vous allez intervenir, quel va être votre rôle, quels vont être les étapes, le suivi…

7) Faire ce qui est  annoncé. Faut-il vraiment commenter ce point ?

Pour conclure, je vous propose de méditer sur la légende des 3 singes, une figure classique de la sagesse orientale, représentée par trois animaux : Mizaru (celui qui ne voit pas), Kikazaru (celui qui n’entend pas) et Iwazaru (celui qui ne parle pas).
Vous trouverez dans la littérature ou sur le web différentes interprétations de la métaphore rattachée à la légende, certaines provenant du confucianisme.

Je vous livre ici l’une de ces explications, dite de « l’indifférence » :
« Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit. Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent. Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas. »

Soyez donc ce lui qui voit, celui qui entend et celui qui parle (à bon escient !)…

Bonne chance dans le management de votre nouvelle équipe.

Par Sandrine Virbel