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vendredi 31 janvier 2014

Lumière sur Nova Sphere, partenaire de votre création d'entreprise


NOVA SPHERE est une jeune société de conseil en création, financement et gestion d’entreprise.
Au-delà de l’accompagnement, NOVA SPHERE propose une approche collaborative, adaptable et adaptée aux particularités spécifiques de chaque projet qu’elle accompagne, du véritable sur-mesure, gage d’une efficience certaine.
Dans un marché de l’accompagnement de l’entrepreneur en plein essor, NOVA SPHERE se démarque de par ses principes  et son engagement. Elle se veut comme un catalyseur et un rassembleur de partenaires ayant la vocation de créer de la valeur par l’entreprenariat.
Imagination, créativité, proximité et compétences, les ingrédients sont réunis pour que LIVE MANAGEMENT décide de partir à la rencontre de la société NOVA SPHERE et propose à ses lecteurs de la découvrir à leur tour…
Nous avons interrogé l’un des associés de NOVA SPHERE, Eldric GUENIF qui a bien voulu se plier à l’exercice de la présentation…

«  Décrivez-nous NOVA SPHERE en quelques mots. Que proposez-vous dans votre activité de conseil ?
Nova Sphère a pour vocation d’accompagner les entrepreneurs et les entreprises dans les moments décisifs de leur développement. 

Pouvez-vous expliquer brièvement à nos lecteurs  l’étendue de votre intervention?
Nous proposons de servir de guide tout au long de la vie de l’entreprise de la concrétisation de l’idée de l’entrepreneur en projet tangible en passant par la valorisation du projet à travers la recherche de financeur adapté jusqu’au suivi du développement de l’entreprise en mettant à disposition de l’entrepreneur un véritable service de conciergerie.
C’est en effet très complet !  Comment est structurée votre offre pour réussir à toucher tous ces domaines-clés pour l’entrepreneur ?
La structuration de notre entreprise et de notre démarche s’établit naturellement sur trois pôles : 
Le premier est le  Pôle création d’entreprise. Nous accompagnons l’entrepreneur dans tous les aspects fondateurs du projet jusqu’au lancement effectif de l’activité.
Le second pôle est le Pôle financement. Relation bancaire, utilisation de fonds d’investissement, mise en relation avec des investisseurs privés, nombreux sont les entrepreneurs qui ne maîtrisent pas cet aspect de leur projet. Nous sommes là pour les épauler et les aider à trouver le système le plus approprié.
Notre troisième et dernier pôle est le Pôle gestion d’entreprise. Nous proposons une démarche diagnostic organisationnel, stratégique, la mise en œuvre de la transformation ou encore du pilotage d’entreprise.
Pour chacune de ses propositions et de ses interventions, Nova Sphère met un point d’honneur à s’associer à des partenaires de qualité afin de toujours devancer les besoins de ses clients et leur permettre ainsi de garder le contrôle du développement de leur entreprise. 

Quelle est votre actualité du moment ? Sur quels types de projets intervenez-vous ?
Nous intervenons actuellement sur de multiples projets, dont voici quelques exemples : 
- Lancement international d’une marque de cosmétique française avec la mise en place de licences de distribution.
- Accompagnement d’une société de production de documentaires dans une démarche de refinancement.
- Audit de structure de service à la personne pour l’obtention de label du secteur.
- Accompagnement sur le développement commercial d’une société créant un oreiller révolutionnaire.
- Lancement d’un site internet sur la cuisine crue http://linstantcru.com/remerciements

Ces projets touchent en effet des domaines très différents.  C’est étonnant mais cela exprime  votre polyvalence et votre capacité à vous adapter à chaque particularité et à proposer un réel sur-mesure. L’agilité intellectuelle et l’adaptabilité de vos équipes font partie de vos points forts ?
Tout à fait et aussi l’implication enthousiaste de ceux qui font NOVA SPHERE… »

Merci à NOVA SPHERE pour la disponibilité et l’aimable contact dont nous avons bénéficié pour la réalisation de cet article.

Si vous aussi vous avez des projets de création d’entreprise, n’hésitez pas à prendre contact avec NOVA SPHERE. Les équipes se feront un plaisir de vous renseigner et de répondre à toutes vos questions.
Nova Sphère
 131 rue Anatole France
 92300 Levallois-Perret
 Port : +33 (0)6 27 05 22 79

 Mail : projet@nova-sphere.com

jeudi 30 janvier 2014

La réforme des retraites version 2014.


Le texte de la réforme des retraites a été publié le 21 janvier 2014 au Journal officiel.

Cette nouvelle réforme a pour ambition de récupérer jusqu’à sept milliards d’euros en usant de mesures diverses.

Panorama de la loi :
Parmi les nouveautés entérinées, la réforme prévoit un allongement de la durée de cotisation : un  trimestre tous les trois ans pour atteindre 43 ans (soit 172 trimestres) en 2035 .
A ce jour, l’âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans.
Pour partir en retraite, il faudra être en mesure de valider :
- 167 trimestres (41 ans et 3 trimestres), pour les assurés nés entre le 1er janvier 1958 et le 31 décembre 1960
- 168 trimestres (42 ans), pour les assurés nés entre le 1er janvier 1961 et le 31 décembre 1963
- 169 trimestres (42 ans et 1 trimestre), pour les assurés nés entre le 1er janvier 1964 et le 31 décembre 1966
- 170 trimestres (42 ans et 2 trimestres), pour les assurés nés entre le 1er janvier 1967 et le 31 décembre 1969
- 171 trimestres (42 ans et 3 trimestres), pour les assurés nés entre le 1er janvier 1970 et le 31 décembre 1972
- 172 trimestres (43 ans), pour les assurés nés à partir du 1er janvier 1973

La loi crée également un compte personnel de prévention de la pénibilité. Ce dernier doit  permettre aux salariés exerçant un métier considéré comme pénible de se reconvertir ou de partir plus tôt à la retraite en prenant en compte les périodes d’exposition à un ou plusieurs facteurs de pénibilité et les droits acquis à ce titre.
 Le compte pourra être utilisé pour :
une action de formation professionnelle
un passage à temps partiel sans baisse de rémunération
un départ anticipé à la retraite

Sont également prévues :
- la revalorisation des pensions le 1er octobre à la place du 1er avril actuellement
- la prise en compte des périodes d’apprentissage 
- la mise en place pour les exploitants agricoles d’une garantie de pension équivalente à 75% du Smic, d’ici à 2017
- une hausse des cotisations vieillesse salariales et patronales de  + 0,15 point en 2014 puis + 0,05 point par an jusqu’en 2017
- la prise en compte intégrale des périodes de congé maternité 
- une nouvelle validation du  trimestre pour lequel il suffira d’avoir perçu l’équivalent de 150 fois le Smic horaire dans l’année au lieu de 200 fois actuellement
- la prise en compte  des périodes de formation professionnelle des chômeurs 
- la révision des conditions de départ en retraite anticipée pour les personnes en situation de handicap

Pour faire le point sur votre retraite, une seule adresse :
L’assurance-retraite

Pour en savoir plus sur la réforme, consultez les sources officielles :
Légifrance

Vie-publique.fr

Site gouvernemental sur la réforme
http://www.social-sante.gouv.fr/reforme-des-retraites,2780/

Par Sandrine Virbel
Retrouvez Sandrine sur Twitter.

Le forum économique de Davos, émergence d'une nouvelle gouvernance mondiale?


Du 22 au 25 Janvier 2014 s’est réunie à Davos, en Suisse, l’élite de l’establishment mondial. Cet événement incontournable de nos jours fut lancé en 1971 par Klaus Schwab dans un contexte économique tourmenté pour familiariser les entreprises européennes avec les pratiques du management américain. Dénommé alors «European Management Symposium», il ne rassemblait que les chefs des grandes entreprises et les économistes de haut niveau avec pour objectif d’établir une culture et des projets communs justifiés par l’augmentation massive des flux internationaux : il ne s’agissait plus seulement de commercer mais d’investir !    
                                                                                     
Le tournant mondial des années 1970 fut marqué par un nouvel âge technologique lié au développement de l’électronique, de l’informatique entraînant la fondation d’un nouveau pouvoir basé sur l’information et visant à influencer plutôt qu’à imposer. 

En 1987 ce haut lieu de rencontres prit le nom de World Economic Forum et s’affirma comme le centre de la globalisation et de l’ultralibéralisme économique, comme un «club de privilégiés, riches et puissants» selon l’expression de Philippe Moreau Defarges.                                                                                                                                                                                       
Le Forum a considérablement évolué depuis! en effet il s’est préoccupé de plus en plus des problèmes planétaires: en 2000 il s’agit de la « Fracture numérique Nord-Sud », en 2001 apparait «l’initiative globale de santé», en 2005 priorité est donnée à l’Afrique, sa pauvreté et son endettement, en 2006 est lancée «l’Initiative globale de la Citoyenneté entrepreneuriale» et Thierry Malleret parle alors « des trois mots clés de Davos » : Partenariat, Sécurité, prospérité.                                                                                                                     
Ainsi au fil du temps le Forum Economique Mondial est devenu l’un des promoteurs de la Responsabilité sociale des Entreprises (Corporate social Responsability) et s’est soucié de l’amélioration de l’état du monde. Vecteur de réelle influence il apparait actuellement comme le passage obligé pour les pays émergents et pauvres désirant attirer les investisseurs occidentaux. Décrié par les altermondialistes, il ne s’apparente pourtant plus à un «club de riches » mais à un lieu de rencontre des nouveaux maitres du monde, à une réunion «d’hommes d’Etat sans Etat » selon le financier Georges Soros. Depuis 2003 il s’est même ouvert aux simples citoyens avec la création de l’Open Forum Davos.                                                                                                                                            
Cette année le Forum a réuni près de 2500 personnes parmi lesquelles la Directrice générale de Yahoo Marissa Mayer sur le thème «la résilience dynamique» autrement dit l’analyse approfondie des disparités criantes des revenus entre particuliers, des déséquilibres budgétaires des gouvernements, des systèmes nationaux de santé et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Si les travaux se sont achevés sur un constat d’optimisme mesuré pour la perspective économique mondiale selon Christine Lagarde, Directrice du FMI, »l’Europe n’est pas encore de retour » selon Axel Weber ancien membre du Directoire de la BCE et actuel président de l’UBS et la volatilité des monnaies des pays émergents est inquiétante selon Larry Fink ,patron de Black Rock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde.

Copyright. Jeannick Odier .Janvier 2014

mardi 28 janvier 2014

SEPA, « sepa » encore fait ? Mais qu’attendez-vous ?

Les opérations de prélèvements et de virements bancaires passent à une nouvelle norme dès le 1er février 2014.

Les références bancaires que nous communiquons aujourd’huisont au format RIB (Relevé d’Identité Bancaire).

Cet ancien format est remplacé par le format IBAN.

Si vous ne savez pas en quoi consiste cet IBAN, regardez sur l’un de vos RIB, vous le trouverez aisément…

Ce changement est annoncé depuis  mars 2012, période à laquelle  le règlement européen (nommé aussi « règlement end-date ») a annoncé officiellement la fin des moyens de paiement nationaux au profit de la mise en place de nouveaux instruments de paiement dont les normes et standard de fonctionnement ont été définis au niveau européen.

Il s’agit de la norme SEPA (Single Euro Payments Area). Son objectif est de créer un éventail unique de moyens de paiement en euros qui soit ainsi  commun à l'ensemble des pays européens.

 

A quelques jours de l’entrée en vigueur de la SEPA,  les dernières études annoncent que 56% des dirigeants de PME n'en ont jamais entendu parler et sont donc absolument dans l’impossibilité de faire face à ce changement qui va impacter leur flux financier !

L’enjeu est de taille, car à la date du 1er février 2014, ce sont toutes  les opérations (factures, virement de salaires…) non conformes à la nouvelle norme qui seront rejetées.

Devant le risque certain que cela entraîne, la Commission Européenne a proposé le 9 janvier dernier un amendement au règlement end-date.

Celui-ci  instaure une période transitoire de 6 mois pendant laquelle les paiements qui ne seront pas au format SEPA pourront encore être acceptés.

 

Employeurs, si vous ne vous êtes pas encore souciés de la migration de vos opérations bancaires vers la norme SEPA, il vous reste moins de 6 mois pour vous en préoccuper !


Par Sandrine Virbel.


lundi 20 janvier 2014

Les 9 langues maternelles les plus parlées au monde

 


 

Notre confrère Cadre et Dirigeant magazine publie ce jour un article des plus intéressants sur le classement des langues maternelles les plus parlées au monde.

 

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/actu/vie-des-affaires-business/top-9-des-langues-maternelles-les-plus-parlees/

 

Sans surprise, le chinois mandarin arrive en tête, suivi par la langue espagnole puis l’anglais.

De là à déclarer qu’il s’agit là des langues professionnelles à privilégier lors des cursus scolaires ?

Certainement !

L’offensive chinoise dans l’économie mondiale actuelle  ne laisse de nous démontrer combien l’Empire du Milieu a su concilier sa ligne politique et les réalités capitalistes.

L’espagnol… la montée en puissance de l’Amérique latine le place avantageusement en seconde position. Un bémol, le miracle brésilien se joue en portugais, langue située en 6èmeposition.

Enfin, la langue anglaise. On ne présente plus la langue étalon, le passeport linguistique universel, l’équivalent de ce que fut naguère le latin : sa maîtrise est le signe de reconnaissance de ceux qui font et défont notre monde…

 

Et le français, me demanderez-vous ?

Notre si belle langue, la langue de Molière, celle que tous les fins lettrés se devaient de posséder, se trouve reléguée au fond du classement avec l’italien et l’allemand…

Cruel signe des temps…

 

Il me reste à vous souhaiter bonne chance notamment si vous décidez, après la lecture de cet article, à entreprendre l’apprentissage du mandarin :


(je vous souhaite bonne chance)


Par Sandrine Virbel.

 

dimanche 19 janvier 2014

Employeurs, n’oubliez pas la mise en place de la base de données économiques et sociales!

C’était l’une des mesures inscrites dans la loi de sécurisation de l’emploi.

Le contenu de la base de données économiques et sociales unique a été fixé par décret.

Sa mise en place, obligatoire, est du ressort de l’employeur d’ici au :

  • 14 juin 2014 pour les entreprises ayant un effectif d’au moins 300 salariés
  • 14 juin 2015 pour les entreprises ayant un effectif de moins de 300 salariés
L’employeur est libre de choisir le format de la base de données : sous forme papier ou numérique.

Pourquoi et comment ?
Accessible en permanence au Comité d’Entreprise (aux délégués du personnel à défaut), au CHSCT comme aux délégués syndicaux, elle doit permettre une meilleure information des instances sur la situation de l’entreprise.

Son contenu diffère également selon l’effectif de l’entreprise mais elle a, dans tous les cas, pour but de centraliser et de mettre à disposition du CE les informations nécessaires à la consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise en plus des informations communiquées de façon récurrente mais aussi d’avoir une vision claire et globale de la formation et de la répartition de la valeur créée par l'activité de l'entreprise.


Le contenu attendu est précis. Il est fixé par le Décret n° 2013-1305 du 27 décembre 2013 relatif à la base de données économiques et sociales et aux délais de consultation du comité d'entreprise et d'expertise.

Les nombreuses informations devant figurer dans la base de données y sont très clairement détaillées :




Et après la mise en place ?

L’employeur a obligation d’actualiser la base régulièrement et d’informer les instances de la mise à jour des documents et des données.


L’année de la mise en place de la base de données, l’employeur ne fera figurer que les données de l’année en cours. Par la suite, il y fera figurer toutes les informations relatives aux deux années précédentes en plus de l’année en cours et les mesures prospectives sur les 3 années à venir.

A la date limite du 31 décembre 2016, tous les rapports et informations transmis au CE de façon récurrente devront être accessibles dans la base.

Une stricte confidentialité des données sera de mise au regard de leur aspect sensible…

On ne peut que conseiller à l’employeur d’indiquer à ses interlocuteurs quelles données sont couvertes par la confidentialité et pour quelle période.

Attention, les rapports concernant des évènements ponctuels continueront d’être envoyés pour en assurer la bonne communication !


Source officielle :

LEGIFRANCE 

Par Sandrine Virbel (twitter)

jeudi 9 janvier 2014

2014 : les habits neufs de la formation professionnelle

Le 14 décembre 2013, la négociation sur la formation professionnelle a abouti sur un projet d'accord entre les syndicats et le patronat.
L’Accord National Interprofessionnel relatif à la formation professionnelle du 14 décembre 2013, né de cette négociation, est depuis ouvert à la signature des différentes parties.
Salariés, employeurs, voici les grandes nouveautés à en attendre…


Le compte personnel de formation (CPF) est créé.

Le compte personnel de formation sera attaché à l’individu.
Il sera opérationnel dès le 1er janvier 2015.
Un changement d’emploi ou une période de chômage n’entraînera plus la perte des droits qui seront ainsi conservés tout au long de la vie professionnelle.


L’actuel DIF et le DIF portable seront supprimés.

Tous les salariés bénéficieront d'un nombre d'heures capitalisées comme suit :

- 20 heures par an pendant les 6 premières années.
- 10 heures par an pendant les 3 années suivantes.


Ces heures s’entendent pour un salarié en CDI à temps plein, elles seront proratisées pour les salariés à temps partiel.
Le salarié pourra mobiliser son CPF, à sa propre initiative, sans autorisation de l'employeur mais il devra tout de même formuler sa demande. La formation pourra être réalisée pendant le temps de travail ou en dehors. Les formations dont pourront bénéficier les salariés dans le cadre du CPF seront des formations qualifiantes.


Un entretien professionnel est instauré.

Tous les salariés, dans toutes les entreprises, bénéficieront d'un entretien professionnel.
Programmé au minimum tous les 2 ans, celui-ci ne doit pas être confondu avec l'entretien d'évaluation. La finalité de cet entretien est de placer le salarié en tant qu’acteur à part entière de son évolution professionnelle.

Tous les 6 ans, le salarié et son employeur établiront un bilan spécifique et récapitulatif du parcours professionnel dans l'entreprise. Ce bilan dressera la liste des entretiens réalisés, des actions de formation effectivement suivies mais reviendra également sur l’évolution salariale ou professionnelle.

Sur cette période de 6 années, si le salarié n’a pas bénéficié d’au moins 3 éléments déterminés par l’ANI du 14 décembre 2013 - réalisation des entretiens tous les 2 ans, actions de formations, évolution salariale et/ou professionnelle… - les entreprises de 50 salariés et plus seront tenues à un abondement correctif du compte personnel de formation de 100 heures.

L’entretien professionnel remplacera plusieurs entretiens actuellement prévus par la loi comme l’entretien à l’issue d’un congé maternité, l'entretien professionnel pour tout salarié ayant au moins 2 années d'activité dans une même entreprise ou encore le bilan d'étape professionnel.


Une nouveauté : le conseil en évolution professionnelle.

Tous les salariés pourront bénéficier d'un conseil en évolution professionnelle et ce, tout au long de leur vie active. Le conseil aidera le salarié à mieux identifier ses aptitudes ou ses compétences professionnelles et aura également vocation à le guider dans son orientation professionnelle.
Ce service sera gratuit. Voulu comme un service de proximité, il sera mis en place localement.



Le projet de loi issu de cet ANI sera présenté en Conseil des ministres le 22 janvier 2014.


Par Sandrine Virbel. 




vendredi 3 janvier 2014

La RSE, levier de compétitivité et de développement.


Tic éthique ?

Qu’on la nomme Responsabilité sociétale des entreprises ou Responsabilité sociale des entreprises, la RSE est devenue la dernière marotte du monde du travail.

Des prémices des années 60/70 à aujourd’hui.

La RSE n’est pas une idée nouvelle puisqu’on en trouve déjà l’existence dans les années 60/70, époque où des économistes américains réfléchissaient à l’opportunité d’inclure la question sociale ou sociétale dans les efforts d’évolution et de pérennisation des entreprises.
Il faudra pourtant attendre les années 90 pour que la simple idée se transforme en fait et que l’observateur voit la prise en compte de la RSE notamment pour répondre aux questions de discrimination en entreprise, de défi de la diversité, de gestion des risques induits par l’activité, d’instauration de la parité…
La pression du cadre juridique et des organisations vouées à la défense du respect humain ou de l’environnement ont probablement accentuées le mouvement, on se souviendra utilement de la vindicte qui s’était abattue sur Nike suite à la mise en avant des conditions de travail entourant la fabrication de ses produits…

En France, le premier coup de semonce  éclatera en 2001 avec la loi sur les nouvelles régulations économiques (loi NRE). Cette loi sera la première à  imposer aux sociétés cotées en bourse à présenter les informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités…
Moins de 10 années après, les grandes entreprises auront intégré définitivement la RSE et l’introduiront dans leur rapport annuel et leur communication. Une norme internationale sera d’ailleurs dédiée à la RSE : la norme ISO 26 000. 
Droits de l’homme, normes du travail, environnement,  lutte contre la corruption auront désormais droit de citer dans la gouvernance des entreprises.

La RSE, pour les grands et les petits…

Faut-il y voir les effets des crises économiques qui ont secouées l’Europe conjuguées aux soubresauts d’un marché de l'emploi maladif et au besoin vital de compétitivité des entreprises ? 
Après les grandes entreprises, les PME se penchent sur la RSE et la transforme en atout compétitif. La mise en place est facilitée par la taille des entreprises aux effectifs plus modestes, ces dernières se montrant plus réactives et plus enclines à intégrer rapidement la démarche dans leurs services.
Les PME sont les structures les plus pourvoyeuses d’emploi et d’opportunités de carrière. Encore faut-il qu’outre leurs résultats économiques, elles présentent un avantage concurrentiel face aux grandes structures pour attirer des nouveaux talents. Il semble qu’une RSE bien pensée, aux implications réelles et une communication efficace permettent aux PME de tirer leur épingle du jeu…

Pour les petites comme pour les grandes entreprises, l’intérêt ne réside pas dans le simple fait d’une politique RSE « sur le papier ». 
Les candidats à un nouvel emploi se montrent de plus en plus sensibles à la dimension éthique de leur futur employeur que ce soit dans la sphère environnementale ou citoyenne. Etre une entreprise socialement responsable est un critère pour se vendre auprès des futurs salariés comme des clients…
De fait, les entreprises s’évertuent à prouver leur réel engagement par des preuves concrètes en signant des conventions, en mettant des chartes en place ou en obtenant des labels divers…

La RSE, atout de la RH  et de la marque employeur!

Une bonne démarche RSE s’inscrit dans  trois domaines : 
le respect de l’environnement 
les aspects économiques et de gouvernance 
un volet social et sociétal. 
C’est dans ce dernier point que les Ressources Humaines gagnent une nouvelle légitimité dans leur rôle pour la compétitivité.
Bien-être en entreprise, égalité professionnelle et diversité,  développement des compétences, accès à l’emploi des jeunes et des seniors, insertion des personnes  handicapées, autant de sujets amenés à prendre une importance croissante dans les entreprises et qui démontrent avec force que la nouvelle orientation de la RH se fera dans le sillage de la RSE.
En s’emparant des sujets inclus dans le volet social et sociétal par le biais de la RH et de la RSE, l’entreprise réalise également une avancée décisive dans la promotion de sa marque employeur.

L’engagement citoyen de la structure et de ses salariés débordent du cadre de l’entreprise et s’inscrit dans  les sphères plus générales de la société en exposant et proposant leurs pratiques de lutte contre les discriminations, de promotion de  la parité et de la diversité ou encore des diminutions des nuisances…

L’entreprise se préoccupe des attentes de la société civile en matière de respect de l’environnement ou de l’humain et s’adresse tout autant à ses clients internes qu’externe : salariés et citoyens !

Compétitivité, évolution économique, adhésion des salariés à une éthique commune, image préservée à l’extérieur, une RSE assumée se pose comme une opportunité sans égale pour la dynamique des entreprises et le retour en grâce dans un contexte porté à la suspicion générale.

Source officielle :


Par Sandrine Virbel.