Leadership

Les leçons de leadership de Jack Welch à découvrir.

Réussir sa présentation en public

Tous les conseils pour exceller dans l'art de s'exprimer en public.

Savoir déléguer

Les 5 règles d'or de la délégation.

Innovation

Le calendrier Lego pour optimiser votre organisation.

Business

Conseils pour augmenter vos prix sans faire fuir vos clients.

mercredi 30 octobre 2013

Paroles d'entrepreneur : Phil Libin, CEO Evernote

 

Phil Libin the Magical CEO of Evernote

"Le seul échec pour un entrepreneur est de ne pas essayer."

Le reste n'est qu'enseignement. On est bien d'accord sur Live Management. Pas vous ?

La suite de cet intéressant interview est ici.

Source.

 

Yelp devra-t-il rémunérer ses utilisateurs/reviewers ?

 

Yelp Elite Wandeling Antwerpen met Stadsgids Tanguy Ottomer

Un recours collectif en justice (class action) est actuellement mené contre Yelp afin que le succès financier de l'entreprise soit partagé avec ses utilisateurs qui postent des avis sur les lieux et services à travers l'application.

Ceux-ci, au nombre de 48 millions, estiment en effet être de véritables employés tant leurs avis et recommandations permettent de générer du chiffre d'affaire du fait de leur influence et de l'utilisation qu'en fait Yelp.

Ce mouvement est jugé "fantaisiste" par les dirigeants de Yelp.

En cas de succès, c'est le modèle économiques de nombreuses start-up basées sur la recommandation qui voleraient en éclat.

A suivre donc.


PS : pour vous joindre à la class action, voici un lien.

Source.

 

BBM atteint 20 millions d'utilisateurs

Blackberry Q10

Blackberry Messenger a connu un vif succès pour son lancement sur iOs et Android.

Ce déploiement permet à l'entreprise d'enregistrer 80 millions d'utilisateurs à travers le monde.

Certes, ce plébiscite est à tempérer dans le sens où le téléchargement de l'appli gratuite ne signifie pas forcément une fidélisation.

Mais si l'engagement s'avère réel et pérenne, cette percée pourrait s'avérer fructueuse si des solutions de monétisation sont adoptées.

Rappelons que BBM était à l'origine l'application native permettant de communiquer gratuitement entre des utilisateurs de smartphone Blackberry.

Des concurrents tels que WhatsApp comptabilisent déjà des millions d'adeptes sur Android et iOS.

Cette pseudo-réussite ne permet cependant pas d'oublier les difficultés de la firme canadienne qui pourrait bien être racheté par Facebook...

Source.

 

Un manager sachant manager doit savoir SE manager !

Management of Complexity
En tant que manager vous devez apporter de l’énergie à vos collaborateurs pour leur permettre de maintenir leur motivation et leur envie de participer à la progression du service ou de l’entreprise.
Seulement, voilà que le contexte dans lequel vous évoluez se durcit et sape votre belle énergie…
Or, vous en êtes parfaitement conscient : plus votre énergie décroit, moins vous parvenez à mener la barque correctement. Vous avez du mal à surmonter les écueils et à reprendre confiance et la moindre anicroche se mue en montagne négative. Plus la situation vous mine et plus vous perdez de votre entrain… bref vous voici pris dans un tourbillon vicieux !
Pour reprendre les rênes en main et réagir, il vous faut prendre le taureau par les cornes et trouver une dynamique qui va vous sortir du marasme et vous replacer dans une réalité maîtrisée et maîtrisable.
Comment procéder ?
Lorsque nous broyons du noir, que nous subissons un sentiment d’épuisement ou de découragement, il faut à tout prix fuir ce qui véhicule une note trop négative. Evitez au maximum les pourvoyeurs de malheurs qui sont pléthores dans les médias et recentrez-vous sur ce qui peut vous mettre du baume au cœur.
Temporairement, évitez les contraintes qui ne seraient pas indispensables. Reprendre la main passe aussi par un allégement des charges et des poids qui vous pèsent. Faites le tri, nous peuplons notre vie de boulets… les contraintes sur lesquelles nous ne pouvons pas faire l’impasse sont déjà bien assez nombreuses !
Evitez de vous apitoyer sur votre sort, ne vous laissez pas aller…
Non, vous n’êtes pas un pauvre hère qui mérite une malédiction éternelle !
Non, la vie n’a pas ouvert la boîte de Pandore spécialement pour vous !
Non, vous n’êtes pas condamné à subir les 7 plaies d’Egypte et tous les supplices catalogués dans les les mythologies humaines !
Tel Ulysse ou Hercule, vous allez montrer à la face du monde que vous êtes de la trempe de ceux qui trouvent toujours le moyen de rebondir !
Voici comment…
Les Commandements du Manager Sachant se Manager :
D’expliquer la situation a une personne de confiance et crédible à vos yeux vous vous astreindrez…
Dans ce cas, ce n’est pas la recherche d’une solution qui est privilégiée. C’est avant tout le fait d’exprimer les sentiments et les émotions qui vous animent et ce qui est à leur origine.
Nous parlons bien de « faire sortir le mal être ». Le choix de la bonne oreille revêt une importance capitale. L’idéal est une personne qui va vous écouter sans juger, sans tenter de vous servir une psychologie de comptoir ou des « moi, à ta place… ».
A vous remotiver en vous fixant des buts facilement accessibles vous vous attacherez…
Nous l’avons bien compris, vous n’êtes pas dans une forme olympique vous permettant de nettoyer les écuries d’Augias tout en neutralisant Méduse ou crevant les yeux des Cyclopes…
Choisissez des petits défis agréables que vous prendrez plaisir à réaliser facilement. Peu importe le sujet mais tant qu’à faire, centrez vos objectifs sur votre propre plaisir : un petit restau où vous mourrez d’envie de déjeuner, un bon bouquin à lire, une balade dans les bois, une heure de sport entre amis…
Notez vos objectifs et le moment où vous parvenez à les réaliser. Il est toujours plaisant de garder une trace de nos réussites même minimes !
Aux réalisations positives vous penserez…
Faites un petit bilan des mois passés en ne retenant que les faits les plus positifs. Lorsque nous sommes submergés par des événements négatifs nous ne sommes plus en mesure de retenir les points positifs.
Vous avez forcément connu des réussites ces derniers temps ou avant cette période noire que vous traversez.
Faites fonctionner votre mémoire et renouez avec les bons souvenirs…
Votre attention sur vous-même vous porterez…
Lorsque tout part en vrille, il est tentant de se laisser emporter par la houle et se négliger. Le laisser-aller est un sape énergie redoutable !
Il détruit votre image insidieusement et vous amène à vous déprécier… c’est la spirale de l’échec assuré.
Prenez soin de vous physiquement parlant : soyez beau et bombez le torse !
Coupe de cheveux, habits, nourriture équilibrée, activité physique, repos nocturne suffisant et de qualité… restez maître de vous et de votre image !
En conclusion, nous constatons que préserver son énergie est primordial pour surmonter les aléas de la vie et le cortège de difficultés qui ne manquent pas de nous tomber dessus.
Tout comme le bon manager veille sur ses collaborateurs, il doit veiller sur sa personne!
Et cela, personne ne le fera mis à part lui-même…
Soyez donc Narcisse pour une fois : mirez-vous dans l’eau de l’étang mais prenez garde à ne pas y chuter !

Par Sandrine Virbel

Anti-règle de conduite du manager

CRM MANAGER, CRM MANAGEMENT, SCRM, Social customer relationship managment, customer relationship managment, hayley vallejo, [www.hayley-vallejo.com]


Vous ne souhaitez pas avoir d’avenir en tant que manager ?

Le management vous pèse et vous ne comprenez pas à quoi ça peut servir ?

Vous vous demandez ce que peut bien signifier « collègue », « travailler ensemble » et « avancer » ?

Ne cherchez plus, je vous livre les anti-règles de conduite pour que vous échouiez dans votre mission de management…

1. Aboyez après vos collaborateurs, il faut les remuer et ne pas les laisser croire que vous pouvez être sympathique ou même vous comporter en être humain.

2. Donnez des ordres, annulez tout, repartez dans un contrordre, rendez-les fous, tout cela finira en guerre civile.

3. Erigez la méfiance en valeur cardinale de votre ère managériale. La paranoïa des collaborateurs fera le reste du travail de destruction…

4. Edictez des règles de vie dans votre service et faites joyeusement le contraire. C’est très drôle de déstabiliser les personnes !

5. Sapez le moral des troupes en ne montant en épingle que ce qui ne fonctionne pas. Cerise sur le gâteau, diffusez un bulletin des mauvaises nouvelles.

6. Vous êtes Dieu, vous êtes le chef, ce ne sont que des mécréants tout juste bon à vous écouter la langue pendante et à vous servir. Gloire à Despote 1er !

7. Brouillez les cartes. Mettez collaborateur A dans la confidence : B est un crétin incompétent. Prenez Collaborateur B, dites-lui que C est inefficace et un vrai imbécile… etc etc…

8. Instaurez des tribunaux publics. Collaborateur D est en dessous de tout. Clouez-le au pilori devant l’assemblée réunie !

9. Tiens, collaborateur Z est l’auteur d’une réussite flamboyante ? Que nenni !!! C’est vous le seul héros, c’est à vous qu’on doit tout ! Mettez-vous de profil pour qu’on puisse mieux graver une médaille à votre effigie…

10. En tant qu’Empereur du service, vous êtes dans le secret des Dieux (d’ailleurs vous en êtes un vous-même). Il est hors de question de diffuser des informations pouvant aider vos collaborateurs à travailler et à progresser dans leur mission. Plèbe ils sont, plèbe ils resteront…

Si vous suivez ces conseils à la lettre, il y a fort à parier que vous ne ferez pas long feu dans la peau d’un manager…


Attention, vos collaborateurs risquent de vous la faire… la peau…


Par Sandrine Virbel.

 

mercredi 23 octobre 2013

Cet homme a réalisé une imprimante 3D à 100$




Kodjo Afate Gnikou a fabriqué une imprimante 3D en récupérant des composants de scanners, ordinateurs, imprimantes cassés. Coût du projet : 100 $.
Du coup, l'action est aussi écologique qu'économique. Vive le recyclage !



Vous pouvez encourager Kodjo en finançant le projet sur le site Ulule :




C’est décidé ! Je fais un entretien de départ

Goodbye 2012

« Ce n’est qu’un au revoir, mon frère… »
On connait l’entretien d’embauche, l’entretien d’évaluation, l’entretien de seconde partie de carrière…mais on connait assez peu l’entretien de départ.
Pourtant, la pratique de cet entretien gagnerait à se généraliser dans notre société  mouvante où tout fonctionne de plus en plus sur le principe du réseau.
Regardez Monsieur Jepars, votre collaborateur qui vous quitte aujourd’hui.
Il a réuni ses effets, il passe de bureau en bureau pour saluer ses collègues. Il va bientôt passer la porte de votre bureau.
Allez-vous lui souhaiter une bonne continuation, le gratifier d’une poignée de main et basta ?
Ce pourrait bien être une erreur…
Après tout, il part en dehors de tout conflit majeur qui crisperait les échanges et vous ferait oublier un minimum d’attention. Vous étiez son manager ici, dans cette entreprise,  mais demain ?
Oui ! Demain ? Qu’en sera-t-il ?
Le monde étant petit, pouvez-vous assurer, une main posée sur le cœur et l’étendard de votre société dans l’autre que jamais, non, jamais vous ne reverrez Monsieur Jepars ?
Et si Monsieur Jepars ressurgissait un jour sous les traits d’un fournisseur, un client, un concurrent, un partenaire ou même un supérieur hiérarchique ? Vous esquissez une moue dubitative ? L’auteure de ses lignes à quitter une entreprise en tant que chargée de missions pour être rappelée quelques années plus tard et se voir confier un poste de DRH… et est donc devenue la directrice de ses anciens collègues !
Vous l’aurez compris, dans notre monde de réseau et d’éternel manège, la rupture nette avec une entreprise devient de moins en moins définitive. Mieux vaut rester en bon terme autant que faire se peut car nombre de professionnels se retrouvent sur le même terrain d’exercice…
Regardez mieux ce brave Monsieur Jepars… et si il pouvait vous favoriser l’entrée chez un nouveau client, vous recommander pour une nouvelle mission, vous mettre en relation avec un décideur qui fera la différence ? … charge à vous de lui rendre le service en retour dès que l’occasion se présentera car une des règles d’or de la bonne collaboration est le principe de l’échange mutuel de bons procédés.
Voilà, nous y sommes ! Monsieur Jepars vient de pénétrer dans votre bureau, vous lui proposez de s’asseoir un instant pour échanger avec vous.
Prenez le temps  de lui parler de votre collaboration, de ce que vous en retenez, ce que vous avez apprécié pendant cette période. Il vous a permis de jauger ses qualités professionnelles et humaines, évoquez-les sincèrement sans en faire trop, bien sûr !
Discutez de ses projets, de ses perspectives, de vos projets également.
Proposez-lui de rester en contact et échangez vos adresses, à l’occasion, vous pourriez déjeuner ensemble, n’est-ce pas ?
Faites suivre cet échange de faits, nourrissez la relation en prenant régulièrement de ses nouvelles par un appel téléphonique, un mail.
Nous sommes de plus en plus interdépendants et en prendre conscience vous amènera à considérer vos relations -y compris professionnels – d’un œil plus humain.

Une bonne nouvelle, non ?


Chronique rédigée par Sandrine.
Retrouvez Sandrine sur son blog : Le calepin RH de Sandrine.

Et sur twitter:


Un packaging de fast food novateur


Le site Wired.com nous présente un packaging original pour nos fastfood. Plus compact, plus ergonomique, il ne manque pas d'attraits.
Le concepteur est SeulBi Kim, diplômé de l'école de design de Rhode Island.

Son  nom : le Paquet Togo.

Ecoutons SeulBi Kim :
"I love having fast food," says Kim. "Last winter, I was on my way to home with a take-out burger meal and felt like I was freezing to death because of ice-cold Coke in my hand. My burger and french fries in were totally muddled in the bag. At the same time, I thought it could be a huge opportunity if it meets my ability of creating structure."

On peut néanmoins lui reprocher son ouverture sur les côtés qui risque de refroidir rapidement les frites et le burger, surtout en hiver.

Source.

Si vous souhaitez contacter SeulBi Kim, voici son site internet et la présentation de ses différents projets : http://www.seulbikim.com/118866/project


Qu'est-ce que le management de changement ?





Comment un manager doit-il accompagner le changement ?

1) Communiquez sur le risque de ne pas changer.
2) Impliquez votre équipe dans la prise de décision (lorsque c'est possible).
3) Minimisez l'incertitude.
4) Célébrez les succès et les progrès.
5) Expliquez constamment les raisons de changer.
6) Soyez aussi transparent que possible.

Et vous, comment vous y prenez-vous ?

Source.



Géolocalisation : Où en êtes-vous ?

google map pins! XDD
Vous l’avez compris : tout l’intérêt de la publicité est d’être vu et d’être compris.
 Avant même de penser à convaincre les consommateurs, à vendre, à fidéliser, il faut que vos clients potentiels vous trouvent ! C’est là que le marketing de géolocalisation prend tout son sens. Soyez visibles mais visibles pour les personnes qui se trouvent dans votre zone de chalandise. Inutile que les Lillois savent que vous faites le meilleur pain du 3° arrondissement de Lyon ! Surtout si les fameux habitants du 3° arrondissement de Lyon ne le savent pas, eux ! Commençons par définir le terme de zone de chalandise : c’est la zone géographique dans laquelle se trouvent vos clients potentiels. Cette zone est définie par la distance que vos clients sont prêts à parcourir pour se rendre chez vous (entre autre, car on peut y ajouter des éléments de revenus ou de communautés à cibler). Le marketing de géolocalisation revêt plusieurs aspects :

  1. Le choix de l’emplacement. Selon la typologie des produits ou services que vous vendez, un même emplacement peut être un facteur de succès ou d’échec (pour caricaturer, prenez deux magasins d’alimentation : l’un kasher, l’autre hallal… vous imaginez bien qu’ils n’iront pas s’implanter aux mêmes endroits). Le choix de l’emplacement peut être guidé par la densité de la population, la nature du quartier (résidences ou bureaux), la typologie de population (plutôt des familles, des couples sans enfants ou des célibataires, plutôt des étudiants, des actifs ou des retraités), les types de catégories socio-professionnelles (milieu populaire, mixte, aisé ? majorité de salariés ou de professions libérales ?), le trafic routier mais également par la présence de concurrents ou par les futurs projets de réaménagement du quartier. Il existe de nombreuses sources de données socio-démographiques telles que l’INSEE ou des acteurs privés qui vendent des outils et analyses pour connaître la population de votre territoire. Sinon, vous pouvez aussi vous déplacer et mener une petite étude de marché locale :-). Cela ne coûte pas cher et vous en tirerez une véritable compréhension de la zone en vous imprégnant dans le quartier, en parlant avec les habitants et les commerçants, en repérant ce que des études sur papier ne vous diront pas. Quand on vous dit que le marketing est une question de bon sens !

  2. La visibilité de votre enseigne. Soyez visibles mais soyez pertinents dans le ciblage de vos communications ! Nous allons aborder l’intérêt de la géolocalisation on line. Déclarez-vous sur les sites internet basés sur le principe de la géolocalisation. Par exemple, vous pouvez (non, vous DEVEZ) indiquer votre activité sur Goole Maps, sur les Pages Jaunes, sur Foursquare ou encore sur Qype, Dismoiou, Plyce (liste non exhaustive ;-) ). Il existe de nombreux autres sites spécialisés comme moncoiffeur.com ou Tripadvisor. Commencez par la création d’une page Google Adresses via Google Maps : si vos clients vous cherchent sur Internet, et même si vous n’avez pas de site internet, ils pourront voir votre fiche de renseignement sur Google directement. Vous pouvez ajouter des photos, une description de votre activité, vos horaires d’ouverture, votre numéro de téléphone, des vidéos… et bien sûr les clients peuvent laisser un avis !

 Sur Foursquare, les membres peuvent ajouter leurs lieux préférés sur leur profil, renseigner des informations sur ces lieux, se déclarer sur place en temps réel. Les utilisateurs peuvent même devenir « maire » d’un endroit précis s’ils y retournent fréquemment ou s’ils ajoutent du contenu qui y fait référence.Amorcez la pompe : mettez des photos, ajoutez le maximum d’informations pour donner envie aux habitants ou aux personnes qui se trouvent dans le coin de passer chez vous, incitez vos clients à laisser des commentaires sur Internet, récompensez ceux qui se déclarent en temps réel chez vous ou qui ajoutent du contenu sur vous. Créez de l’intérêt et communiquez-le ! 3. Le repérage de la localisation de vos clients et prospects. Il est désormais possible de cibler vos clients avec des offres commerciales selon leur positionnement en temps réel. Pensez à Facebook Places : les utilisateurs de smartphones peuvent se localiser dans un endroit grâce à la touche check-in. Une fois « checkés », ils peuvent être soumis à des pubs pour des annonceurs situés dans les alentours.

Certains opérateurs de téléphonie mobile proposent d’envoyer sur leur base de données clients des offres de partenaires quand le mobinaute se trouve dans la zone de chalandise du partenaire. Ainsi vous pouvez envoyer par SMS un bon de réduction à un abonné SFR lorsque celui-ci se trouve à moins de 100 mètres de votre magasin ! De l’ultra ciblage ultra pertinent ! Attention aux dérives ! La localisation doit toujours être soumise à l’accord de l’internaute qui peut décider de ne pas déclarer l’endroit dans lequel il se trouve. Ainsi, les offres telles que décrites pour SFR ne sont envoyées qu’aux abonnés. Human Marketing Project attache beaucoup d’importance à la confidentialité des données : les actions de géo marketing doivent toujours de faire dans le respect de la vie privé des internautes. Nous avions déjà abordé le rôle de la CNIL dans la protection de la liberté des internautes et des mobinautes. Pour autant, quand la communication géolocalisée est menée dans une optique « intérêt du client » (aussi bien en termes d'attrait du contenu que de considération de la vie privée), elle est un moyen efficace de développement commercial et marketing pour les entreprises.

mardi 22 octobre 2013

L'homme qui réussit tous ses entretiens de recrutement nous livre sa méthode en 10 étapes



«Bonjour, je suis Monsieur X, le rêve de tout recruteur.

Arrêtons la langue de bois. Décrocher un job est enfantin. Il suffit de manier correctement le mensonge, les nouvelles technologies et l’art d’occuper l’espace avec grâce et volupté.

Oubliez la spontanéité, la franchise et la transparence. Place au spectacle avec, à la clé, un poste fort bien rémunéré.

Voici comment décrocher un job.

Quelques pensées préalables: 

Tout est possible (ça c'est de l'auto-suggestion). Tous les coups sont permis (ça c'est de la stratégie de guerre). L'habit fait le moine (ça c'est de l'art de paraître). Le diable est dans le détail (ça c'est quand il ne s'habille pas en Prada).

1) Nettoyez vos traces sur internet :
Non, vos photos de beuverie presque entièrement dénudées ne vous serviront pas à grand chose sauf s'il s'agit d'un casting pour la télé-réalité. Donc il est nécessaire d’embaucher Leon ou de confier cette tâche ingrate à des professionnels. Le but est que votre image en ligne soit plus blanche que blanche. Pour vous faire une idée de ce que l’on peut trouver sur vous, essayez http://www.youseemii.fr
Contactez chaque site qui contient des données sur vous (y compris la NSA) et faites disparaitre tout ça (quand c'est négatif ou non conforme à votre nouvelle image de winner j'entends).

2) Just an illusion : 
La photo :
Prenez une photo de profil attrayante sans être vulgaire. 
Enfilez une chemise même si vous êtes en pantacourt et tongs sous le cadre de la photo.
Préférez un noir et blanc plus artistique et qui permet de cacher certains défauts (cutanés par exemple).
Calibrez votre sourire et montrez les dents (white if possible). 
Passez chez le coiffeur avant d’être shooté (avec l’appareil photo). La photo joue pour plus de 60% dans la décision d’un recruteur. Et ce taux grimpe à 90% sur les sites de rencontre. On ne sait jamais, ça peut toujours servir.

3) Storytelling : Inventez une histoire qui expliquerait toutes les zones d'ombre sur votre CV.
Vous avez été licencié pour absences répétées lors de votre précédent job?
Changez le nom de la société et décrivez combien vous étiez apprécié. Faites comprendre que vous étiez bien payé.
Devenez le Steven Spielberg de votre vie. Soyez captivant, bondissant et rebondissant. Laissez des images indélébiles dans la tête de vos auditeurs et lecteurs.
Pour cela, n’hésitez pas à tout formater (sauf votre nom) et à adopter par exemple le CV de votre pote polytechnicien. Anyway, il est en stage aux USA. Personne n’en saura jamais rien.

4) Soignez votre présence et votre référencement :
Créez un blog "clean", adhérez à des causes nationales humanitaires et faites le savoir, fermez votre compte Facebook, optez pour Twitter. 
Préparez un brief à votre avantage et placez un lien vers votre blog sur tous vos profils.

Dupliquez votre histoire inventée sur viadéo et Linkedin.
Faites la lire à votre mère. Si elle ne vous reconnait pas, c’est bon signe.

5) Mentez sans vergogne mais avec rigueur :
Votre histoire doit être digne d'un film. Au plus c'est gros, au plus ça passe.
Répétez autant qu'il faut pour que vous soyez convaincu de la véracité des immondes mensonges que vous avez imaginés. Le rôle doit vous coller à la peau. Devenez ce personnage dont vous avez toujours rêvé. 
Vous êtes fort, confiant et vous avez un avenir flamboyant. Visualisez Tom Cruise dans la Firme.

6) Maîtrisez votre gestuelle : 
Regardez dans les yeux. Bougez avec assurance, soyez détendu.
Synchronisez vos mouvements avec votre recruteur. 
Apprenez à savoir démasquer des menteurs pour ne pas commettre vous-même d'impair (pratiquez donc une forme de mentalisme à l'envers à la Patrick Jane). Les livres de Joseph Messinger et Paul Ekman sont à consulter avec ferveur).

7) Vous n'avez pas que cet entretien dans la vie :
Ne faites surtout pas sentir que vous êtes mort de faim. Au contraire, faites croire que vous avez de nombreuses sollicitations. Que votre emploi du temps est blindé.

8) Informez-vous sur l'entreprise à laquelle vous postulez :
Google est votre ami. 
Analysez l'image de l'entreprise, sa santé, les infos négatives et positives qui ressortent.
Adaptez votre argumentaire au profil de la boîte. Votre promesse produit doit répondre aux besoins et envies de votre future boîte.

9) Intéressez-vous à votre recruteur :
Facebook, Google, copains d'avant, Twitter...
Faites votre enquête. Découvrez les passions de cet homme ou cette femme.
Retracez son parcours.
Pour cela, vous pouvez très bien sortir avec une assistante de la boite par exemple. Alliez donc l’utile à l’agréable.
Puis documentez-vous sur ces centres d'intérêt. 
Travaillez-les à votre tour grâce à wikipedia et youtube puis placez-les dans la conversation, l’air de rien. Et cela vous fera un brin de culture générale.

Exemple : Jacques Varant, le recruteur sur lequel vous avez enquêté, adore l’opéra.
Il est peut-être temps de glisser 2 ou 3 allusions à votre passion dévorante pour tel ou tel cantatrice  Ou de faire sonner votre téléphone avec un air d’opéra. Vous l’arrêteriez, confus, mais votre recruteur serait aux anges.

Le recruteur finira par se dire "j'ai l'impression qu'il est comme moi, je vais le recruter. C’est génial ! "

Les gens adorent ceux qui leur ressemblent.

10) The end...to be continued :
A la fin de l'entretien, laissez votre carte de visite. Et insistez sur le fait que vous attendez sa réponse puisque les autres boîtes (imaginaires) qui ont la chance de vous rencontrer les donneront d'ici 3 jours.
C'est une astuce marketing : le stress Time. 
La peur de louper une bonne promo!»


Bonus :

A) Préparez des complices pour vous recommander.
Exemple : Christopher B. de Portaildéco.fr (qui n’est autre que votre ami d’enfance Morad) figure comme référence sur votre CV. Dites-lui de se tenir prêt à intervenir dans les jours précédents ou suivants votre entretien.

B) Vous êtes en train de perdre la partie ? Passez sur le registre de la séduction en tâtant langoureusement un pec sous votre chemise ou en dévoilant un morceau de cuisse si vous êtes du sexe féminin. S’humecter les lèvres avec la langue constitue un signal fort aussi.

C) Que porter le jour de l’entretien comme vêtements :
Tenue irréprochable exigée. Barbe nette, épilation parfaite, cheveux coiffés (même avec effet décoiffé).
Un costume repassé avec cravate pour un homme ou sans en fonction du domaine (sans pour le marketing, avec pour la direction générale...). N’oubliez pas la braguette même si cela peut constituer un avantage concurrentiel certain.
Chaussures cirées. Parfum neutre (pas trop épicé ou sucré).
Couleur : costume marron, gris (rayures fines verticales si vous avez de l’embonpoint). 
Chemise blanche ou bleue. 
Cravate simple.
Ne soyez pas fantaisiste. 

Voilà, vous êtes maintenant une bête de course. Vous obtiendrez tous les postes dont vous rêvez, à défaut de les mériter.»

Cet article est évidemment humoristique. Nous vous préparons des conseils plus sérieux dans un futur dossier. :)

Le recrutement, c’est aussi une question de respect de la loi !

CDMGE recrutement

« Taisez ces questions indécentes que je ne saurai ouïr ! »
Nous avons tous entendu – voire même vécu – des expériences un peu limites de recrutement où il nous a semblé que le recruteur dépassait les bornes de l’acceptable.
Recruteurs, candidats… voici un rappel pratique des limites à s’imposer !
L’employeur est libre de choisir ses collaborateurs et vice versa. Si l’entretien consiste à un échange pour s’assurer que les deux parties vont pouvoir collaborer de façon efficace et harmonieuse, les renseignements collectés dans cette situation sont encadrés par la loi.
Rappelons que les questions posées au candidat doivent permettre au recruteur d’  « apprécier sa capacité à occuper l’emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles » (article L.1221-6 du Code du Travail).
Les informations demandées à l’occasion d’un recrutement ne peuvent donc avoir pour objectif que d’aborder le candidat sous l’angle strictement professionnel et doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles.
Sous l’expression d’aptitudes professionnelles, nous entendons les compétences, les connaissances techniques, la faculté d’adaptation, l’aptitude à s’intégrer dans une équipe, l’aptitude à l’animer le cas échéant, la capacité à évoluer vers d’autres emplois dans l’entreprise. Il s’agit bien de mettre en relief les éléments de personnalité du candidat pour définir les qualités indispensables au poste.
La demande et l’obtention de certaines informations sont légalement admises si elles ont bien pour finalités d’apprécier les aptitudes à tenir le poste proposé. Elles ne sauraient être utilisées de façon discriminante ou rattachées à une exploration de la vie privée du candidat.

Il s’agit de :
- l’état civil du candidat
- ses diplômes, certificats de scolarité et relevé de notes
- les certificats de travail de précédents employeurs et les raisons du départ
- la présentation d’un titre autorisant une activité salariée pour les salariés étrangers
- la déclaration d’une clause de non-concurrence avec un précédent employeur ou d’exclusivité si le candidat a plusieurs employeurs
- le permis de conduire uniquement s’il est nécessaire et indispensable à l’exécution des missions confiées.

En revanche, la recherche d’autres informations est absolument interdite. Le recruteur formulant des demandes sur les domaines suivants se met hors la loi :
  • le dossier scolaire s’il fait état d’appréciations sur le candidat
  • la situation familiale
  • l’état de santé actuel du candidat, ses antécédents médicaux, ses caractéristiques génétiques
  • les questions tournant autour d’un état de grossesse
  • les convictions religieuse, politique, syndicale…
  • le nombre de points restant sur le permis de conduire
  • les antécédents judiciaires (extrait n°3 du casier judiciaire) sauf nécessité de l’emploi à pourvoir (secteur de la sécurité…)
  • les bulletins de salaire de précédents emplois (à l’exception de situation de transfert de salariés dans certains secteurs particuliers tel la propreté).
Au-delà des échanges verbaux, les méthodes et les techniques d’aide au recrutement sont également encadrées par la loi. Tout comme le questionnement, elles doivent permettre d’apprécier les aptitudes professionnelles du postulant et seulement ce point.
Le candidat doit donc être préalablement informé des techniques utilisées dans la société ainsi que le Comité d’Entreprise. Certaines pratiques nécessitent également d’en référer à la CNIL.
Maintenant que nous avons brossé le cadre idéal d’un recrutement respectueux et intègre, que faire lorsque l’histoire dérape ?
La technique de la question-réponse à une question indécente est probablement la meilleure manœuvre diplomatique à utiliser…
Devant une question qui lui semble incongrue et qui n’a pas de lien avec le poste proposé, le candidat peut répondre par une question demandant à son interlocuteur si la demande revêt une importance pour le poste…
Par exemple :
  • Pouvez-vous rester à travailler tard le soir où avez-vous une vie familiale vous empêchant de le faire ?
  • Vous me posez cette question car cela a une importance pour le poste ?
Dans ce cas, le candidat peut aussi sortir un atout insolite en toute impunité : il a le droit au mensonge sans que cela puisse lui être reproché par la suite. Il s’agit du seul cas où il peut mentir, faire l’impasse sur un élément important ou se montrer délibérément inexact lors d’un processus de recrutement.
Bien sûr, nous pouvons nous interroger sur le devenir d’une relation de collaboration débutée sur de telles bases …
Enfin, si le candidat estime qu’il a été victime d’une discrimination lors d’un recrutement, il peut saisir le Tribunal de Grande Instance et demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi, charge au candidat lésé de prouver la faute commise par le recruteur…
Parce que l’éthique et le socialement- responsable sont devenus des arguments pour attirer les talents, un bon nombre de sociétés publient sur leurs sites internet une « charte de recrutement ».
Pour en savoir plus sur le sujet du recrutement face à la loi :

Chronique rédigée par Sandrine.
Retrouvez Sandrine sur son blog : Le calepin RH de Sandrine.

Et sur twitter:


Jack Welch, conseil No22 : «La qualité doit être le maitre mot de votre travail»



Résumé :

Jack Welch était persuadé que General Electric proposait les produits les plus qualitatifs au monde jusqu’ en 1995.
Cette année-là, un sondage fut fait auprès des employés de G.E. qui manifestèrent leur avis mitigé sur ces produits.
Il mit alors en place le programme Six Sigma initié chez Motorola.
Six Sigma part de données statistiques pour gommer toutes les imperfections.

La qualité devint la responsabilité de chaque employé.
Selon Jack Welch, Six Sigma a modifié l’ADN de General Electric.

Méthode :

  • Soyez fier de votre travail.
  • Recherchez les formations dans le domaine de la qualité.
  • Ne vous dites jamais que la qualité est l’affaire des autres.

Mon avis :

La qualité doit être au centre de vos préoccupations. Pour cela, mettez en place des indicateurs tels que des enquêtes clients et, surtout, employés. 
La qualité ne souffre pas d’approximation. Un produit se doit d’être satisfaisant à 100%.

Attachez donc de l’importance à chaque critique et réagissez vite en reprenant le process à la source si nécessaire.

Retrouvez tous les conseils de Jack Welch ici. 

lundi 21 octobre 2013

On aime : les 8 croyances fondamentales des chefs extraordinaires

Charles Bolden congratulates SpaceX CEO and Chief Designer Elon Musk in front of the historic Dragon capsule

Tant qu'à manager, autant être le meilleur. J'ai particulièrement apprécié cet article de inc.com par Geoffrey James car il synthétise énormément de notions que nous avons abordées dans l'analyse de 24 leçons de leadership.

1) Le business est un écosystème, pas un champ de bataille.
Le patron extraordinaire voit l'entreprise comme un écosystème. Il crée naturellement des équipes flexibles qui s'adaptent facilement à de nouveaux marchés et peut rapidement former des partenariats avec d'autres entreprises, les clients...et même les concurrents.

2) Une entreprise est une communauté, pas une machine.
Le patron extraordinaire voit leur société comme un assortiment de rêves et d'espoirs, tous reliés à un but plus élevé.

3) Le management est un service, pas un contrôle.
Le patron extraordinaire montre une direction générale et fournit les ressources nécessaires à ses employés.

4) Mes employées sont mes pairs, pas mes enfants.
Le patron extraordinaire considère chaque employé comme la personne la plus importante de l'entreprise.

5) La motivation vient de la vision, pas de la crainte.
Le patron extraordinaire encourage les individus à entrevoir un avenir meilleur.

6) Le changement est synonyme de croissance, pas de douleur.
Le patron extraordinaire voit le changement comme une opportunité.

7) La technologie offre l'autonomie, pas l'automatisation.
Le patron extraordinaire considère la technologie comme un moyen de rendre les êtres humains plus créatifs. Elle facilite aussi la communication.

8) Le travail doit être un plaisir, pas un simple labeur.
Le patron extraordinaire considère le travail comme quelque chose qui doit être intrinsèquement agréable. Il positionne donc les gens dans des emplois qui les rendront heureux.

Je vous laisse découvrir l'article en entier qui présente le profil du manager moyen pour chaque point.

Comment vous situez-vous ?


La BEI et la BPIFrance s'accordent pour financer les PME innovantes



Le 25 septembre 2013 la Banque européenne d’investissement et la Banque publique d’investissement France ont signé un contrat de financement destiné aux PME innovantes de moins de 250 salariés et aux entreprises de taille intermédiaire de moins de 3000 employés. 
Ainsi 750 millions d’euros et une enveloppe de garantie de 200 millions ont été mis à disposition de la BPI trois mois après les assises européennes du financement des entreprises, ce qui est la concrétisation d’une volonté de relance de la croissance et de l’emploi dans l’hexagone. 
Il convient de préciser que « l’Initiative Innovation 2010 » de la BEI fait suite à la « Stratégie de Lisbonne » lancée par le Conseil européen et vise à financer sur le territoire de l’Union européenne la mise en place d’une économie compétitive fondée sur la connaissance, capable de susciter une croissance durable et la création d’emplois. 
Rappelons que le groupe BEI (composé de la banque elle-même et du Fonds européen d’investissement) ne recourt pas au budget de l’Union mais emprunte des fonds sur les marchés financiers, ce qui lui est facile avec un rating A+. 
Son action concerne le territoire européen à 90% ,le restant est dévolu aux Pays voisins et aux Pays en développement. 
En dehors de l’Initiative Innovation 2010, la BEI finance les projets viables relatifs à la cohésion, le soutien aux PME, la viabilité environnementale, le développement des réseaux transeuropéens d’énergie et de transport, l’énergie durable, compétitive et fiable. Elle accorde des prêts (grandes entreprises, PME, Administrations locales), des garanties (Banques, sociétés de crédit bail, Fonds mutuels), de l’assistance technique (économistes, ingénieurs) et du capital-risque. 
Toutefois, malgré l’aspect positif indéniable de ce contrat favorisant le potentiel de croissance de la France dont l’économie est plongée dans une crise profonde, il convient de ne pas masquer certaines réalités et notamment la fragmentation du marché européen du crédit. 
En effet Werner Hoyer, le nouveau Président de la BEI a mis en exergue le fait que les taux d’emprunt très différents que les PME doivent accepter selon leur pays d’origine constitue un réel obstacle au bon fonctionnement de l’économie européenne. 
Pour Nicolas Dufourcq, Président de la BPI, le vrai problème réside dans la confiance des entreprises qui actuellement ne sollicitent pas assez cette banque. 
Francis Roubaud, Président de la CGPME estime pour sa part que ce n’est pas tant le cout du financement mais plutôt la difficulté à l’obtenir car actuellement un quart des entreprises rencontrent de vraies difficultés de trésorerie.

(C) Jeannick Odier



dimanche 20 octobre 2013

Références : Créez la tendance : Du bouche-à-oreille au marketing viral

Karen Cheng s'y réfère dans l'article que nous vous présentions (On aime : 10 façons de rendre vos vidéos virales) à propos de la viralité et des manières de l'atteindre.
Ce best-seller décrypte le phénomène de buzz à travers 6 leviers dont le story-telling que nous évoquions.
Entre théories et exemples, la lecture de "Créez la tendance : du bouche-à-oreille au marketing viral." vous donnera toutes les clés d'une communication virale réussie. Précieux et rentable donc.

La version française de ce livre est disponible ici .

On aime : Florilège des mots "corporate" les plus utilisés

Histoire de vous rappeler le bureau (et d'en rire en ce dimanche), je vous propose de lire cet article du site Capital.fr sur l'utilisation des mots "corporate" dans notre lieu de travail !

Extrait :

"Pas très sexy, ta prez !"
"Je peux pas déj avec toi, j'ai une réu à 14 heures avec ma N+1"

En espérant que ce "wording ne sera pas trop confusant !"

La suite ici =>



Comment lutter contre le greenwashing ?


Le Guide anti-greenwashing de l'ADEME donne des conseils d’évaluation à destination des entreprises et de leurs agences de communication. En évitant d’abuser de l’argument écologique en dehors des cas de réelle innovation, les entreprises aident les consommateurs à s’y retrouver et ne portent pas préjudices aux efforts des associations de protection de l’environnement et de consommateurs. Les campagnes de communication doivent éviter les écueils suivants :
  • La promesse excessive (par exemple, si seulement un composant d’un produit dit bio l’est), Ainsi, un vin ne peut pas être dit bio mais l'étiquette doit mentionner : vin obtenu à partir de raisins issus de l'agriculture biologique.
  • L’absence ou l’insuffisance d’information comme des expressions vagues (comme « Contribue à la protection de l’environnement par… » ou « Respectueux de la planète »), Pas sûr que les scientifiques soient d'accord pour dire que le 4x4 d'Audi protège réellement les bronches de bébé.
  • Des visuels confus (en rapport avec l’écologie ou le développement durable mais qui ne se justifie pas du fait du bénéfice produit) et les images trop suggestives (forêt, océan, champs… jouant un rôle pour vendre le produit), 
  • Les faux labels,
  • Les messages incitant au gaspillage («À ce prix, pourquoi faire attention à votre consommation de gaz ?) ou à la dégradation (par exemple, un 4x4 roulant en pleine nature). 
L’ADEME recommande 3 étapes à suivre pour éviter le greenwashing pour les annonceurs :

 Étape 1: j’évalue quelle est la qualité de mon produit ou service ou de ma démarche de développement durable,

 Étape 2: je vérifie que mon brief contient suffisamment d’informations pour que mon agence puisse faire son travail de conseil,

 Étape 3: je vérifie que le message réalisé par l’agence respecte les grands principes d’une communication responsable.

  2 étapes sont également préconisées aux agences de communication :

Étape 1 : je vérifie que je dispose de tous les éléments et informations utiles de mon client concernant la qualité écologique de son produit ou service ou de sa démarche de développement durable, afin que je puisse faire mon travail de conseil,

 Étape 2 : je vérifie que le message que je réalise pour mon client respecte les grands principes d’une communication responsable. Le message fort à retenir : transparence et cohérence. La transparence de l’information s’impose : les entreprises doivent être précises sur ce qui est bio et ce qui ne l’est pas, elles doivent nuancer leurs messages (par exemple, dire « respecte mieux l’environnement » plutôt que « respecte l’environnement »). C’est à ce prix que les marques gagneront la confiance des consommateurs.

Le Greenwashing : nouvel argument marketing


Greenwashingcard

Penchons-nous aujourd’hui sur le principe de greenwashing.

 Le greenwashing peut être défini comme le blanchiment de son image par une entreprise. 

Les entreprises qui y recourent orientent leurs actions de communication vers un positionnement écologique pour s’octroyer une image « verte ». Le greenwashing peut être littéralement traduit par « blanchiment écologique » ou « désinformation verte ».

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) a publié fin Août un « Guide anti-greenwashing ». L’idée est de sensibiliser les professionnels de la communication (annonceurs et agences) sur les dérives du greenwashing, les risques de telles pratiques sur l’image de marque et de donner des conseils d’auto-évaluation des messages de communication.  Greenwashing et éthique ne font pas bon ménage.

Rappelez-vous le test de la souveraineté du consommateur : une action marketing est éthique si la capacité de jugement du consommateur n’est pas entravée, si le volume d’information disponible suffit à ne pas entrainer de décision biaisée et si le consommateur a une alternative. Or le fondement du greenwashing est l’exact contraire : l’argument écologique ou de développement durable est utilisé alors que l’intérêt du produit ou du service pour l’environnement est minime, voire inexistant. Le message a été élaboré dans le but d’induire le consommateur en erreur sur les valeurs environnementales ou durables d’un produit, d’un service ou d’une entreprise. 

Vu sur Internet, le commentaire d’une internaute à propos d’une grande marque de cosmétiques au positionnement végétal : « Bonjour, cela fait des années que j’utilise les produits XY., attirée que j’étais par l’argument « naturel », à ma dernière visite, la vendeuse me convainc d’essayer un masque, chose faite à la maison et, surprise par l’application agréable, je regarde la composition du produit, horreur, je lis des ingrédients rien moins que naturels avec juste un peu d’allantoîne au milieu de glycerol, vaseline et autres parabens. Je me sens flouée. » 

Quel intérêt pour les entreprises de ne pas céder aux sirènes du greenwashing ?

 Les consommateurs sont de plus en plus méfiants vis-à-vis actions de marketing. Ils sont sensibles aux scandales environnementaux, aux risques sur leur santé, aux alertes des ONG sur les risques écologiques. Par exemple, la campagne Au cœur de Fleur de Colza de Lesieur l'été dernier a fait parler d’elle cet été. La campagne mettait l’accent sur l’agriculture responsable et le positionnement « nature » de l’huile de colza. Entre autres pratiques de greenwashing, des allégations partielles concernant l’utilisation des pesticides dans la culture des champs de colza ont retenu notre attention. Au lieu de parler d’absence de pesticides, Lesieur explique : « nous savons quand il faut mettre des produits de protection ou des engrais et dans quelle quantité ». Le consommateur (qu’il ne faut pas prendre pour un imbécile) comprend donc : »
Ah OK, donc ils utilisent bien des pesticides en fait. Bon, mais ils sont bios ou pas en fait ? Je comprends pas bien. Ils se foutent de moi ? ». Effet raté donc ! Jouer sur l’ambivalence peut donc se retourner contre l’annonceur.Pour en savoir plus, un excellent article de décryptage à lire ici : http://www.consoglobe.com/la-campagne-huile-de-colza-de-lesieur-est-elle-du-greenwashing-cg

 Les consommateurs ont aussi accès à l’information rapidement grâce à Internet et se sont éduqués pour décrypter les listes d’ingrédients, les campagnes de pub dites « vertes ». Impossible pour les entreprises de ne plus être totalement transparentes et cohérentes.

 Pour preuve, un nouveau témoignage cliente trouvée sur le Web concernant Yves Rocher, explicitement positionnée comme une marque « naturelle » : « Yves Rocher sont très doués pour la manipulation, ils mettent l’accent sur des produits soi disant bio alors qu’il n’en est rien. Un exemple, je me suis achetée un « gommage marocain » pour le corps, j’avais pu voir un ovale qui ressemble à ceux ou l’on trouve le fameux sigle écocert, en tout petit il y avait écrit bio. De retour à la maison, j’inspecte le produit de plus près car tout neuf j’avais envie d’essayer. Là je m’aperçois que c’est uniquement l’un des composants qui est bio, l’huile d’argan. Ils ont mélangé avec toutes sortes de plastiques (billes gommantes, parabens, alcools, et j’en passe). Un bel exemple d’Yves Rocher dupant les clients. » 

Les entreprises qui ont recours au greenwashing se mettent en danger dans le sens où elles s’exposent à du buzz négatif. Les clients déçus n’hésiteront pas à crier à l’arnaque sur tous les médias possibles, soutenus et relayés par les associations de consommateurs et les organisations de défense de l’environnement. Une campagne de greenwashing a de grandes chances de se retourner contre l’annonceur : les gains procurés par les actions de communication à court terme ne seront pas compensés par une perte de chiffres d’affaires sur le long terme.

Salaires des ingénieurs USA : Apple, Google et Facebook ne sont pas les plus généreux !

C'est l'entreprise Juniper qui rémunère le plus ses ingénieurs logiciels.
Google n'est que 4ème avec une moyenne de 127 143$ par an, suivi de Twitter et Apple.

Cliquez pour agrandir.





Source : http://www.glassdoor.com/blog/25-highest-paying-companies-software-engineers-2013-glassdoor-report/

On aime : 10 façons de rendre vos vidéos virales



Karen Cheng, qui peut se vanter d'avoir posté la vidéo "Girl learn to dance in a year" visionnée plus de 3 millions de fois sur Youtube. Elle nous donne les 10 leçons de son expérience. 
Entrepreneurs, marques, PDG, si vous souhaites atteindre un certain niveau de popularité, suivez le guide. Everything's possible...avec des moyens financiers ridicules.

1) Ne soyez pas "trop bon" en marketing.
Soyez intuitif sans trop planifier.

2) Partagez votre création sur twitter, facebook, Reddit, Hackers News, Scoop it, et invitez vos contacts à les partager à leur tour en le likant.
Faites-vous connaître des blogs influents pour relayer votre vidéo.

3) Postez votre vidéo le lundi ou le mardi :
Les gens regardent Youtube de leur lieu de travail. En postant le lundi, vous leur laissez la semaine entière pour découvrir et partager votre vidéo.

4) Déterminer qui a des intérêts dans votre vidéo :
La description de la vidéo de Cheng comportait de nombreux liens vers des sponsors possibles. Elle leur a demandé de partager sa vidéo.

5) Seule la qualité du contenu compte :
Votre vidéo est-elle bonne ? Provoque-t-elle de l'émotion ? Karen vous conseille la lecture de Contagious de Jonah Berger (et ici pour la version française).

6) Racontez une histoire :
Une fille qui apprend à danser en un an, voilà un scénario captivant. Apprenez à raconter une histoire.

7) Ecourtez votre vidéo :
La limite acceptable est 2 minutes. L'idéal, c'est 30 secondes.

8) Rédigez un titre viral :
Complétez cette phrase :
Exemple : "hey, vous avez vu la vidéo de..."
Et testez ce qui passe le mieux.
"La fille qui apprend à danser en une année" et mieux que "j'ai appris à danser en une année".

9) Soyez prêt à faire des compromis :
Karen Cheng a écrit "fille" plutôt que "femme" car cela sonnait mieux.

10) Que faire une fois que votre vidéo devient virale ?
Laissez commenter. Le dialogue est parfait pour motiver et engager de plus en plus de monde. 
Attention, la viralité est de courte durée. Profitez de cette fenêtre de gloire au maximum.
Karen Cheng avait oublié de mettre des liens vers un formulaire d'inscription par exemple. Elle a rapidement rectifié en complétant avec des liens vers son site web, son compte twitter et facebook.

Article original : http://www.fastcompany.com/3014984/how-to-be-a-success-at-everything/dancing-youtube-sensation-karen-chengs-10-tips-for-making-